Mes chers lecteurs, mes chers commentateurs, je vous souhaite une magnifique année 2015. Santé, amitié, amour et plein de succès personnels et professionnels. Et aussi plein de nouvelles questions, de nouvelles idées, de nouveaux débats.
Le changement d'année est aussi l'occasion de faire quelques bilans. Pour ce blog, l'année a été moyenne. Si les statistiques de lecture sont semblables à celles de l'année dernière (150 lecteurs par jour, avec deux pages et demie en moyenne chacun), si ce blog avance dans le classement parmi les blogs politiques (17ème du classement Teads, contre 26ème l'année dernière). Avec 48 articles, j'ai presque réussi à tenir le rhytme d'un par semaine, indispensable à mon avis pour que le blog soit vivant. Et finalement, avec 2570 commentaires, le débat est resté animé. Ce n'est déjà pas si mal. Surtout si l'on tient compte que nous avons réussi collectivement à débattre de sujets "difficiles" comme la mutation du FN et sa place dans le paysage politique français sans que le débat dérape, comme c'est souvent le cas dans les blogs politiques. Cela montre que si l'on se donne la discipline intellectuelle, ces débats sont possibles et fructueux.
Et pourtant, je ne peux dire que je sois vraiment satisfait. D'abord, parce qu'en relisant, je m'aperçois que le ton de ce blog a changé, et pas forcément pour le mieux. Changement dont je suis le premier responsable. Si l'on veut faire de la politique, on ne peut se laisser aller au pessimisme pleurnichard. Or, je pense être tombé en partie dans ce travers. Je peux invoquer pour ma défense des affaires personnelles qui en 2014 ont assombri ma vision de l'avenir et qui certainement expliquent en partie ce fait. Mais il n'y a pas que ça. La dégradation de la situation politique et sociale de la France, l’aplatissement intellectuel de nos soi-disant élites nous privent de visibilité sur ce que l'avenir peut nous réserver et les ressorts pour peser sur cet avenir. Espérons que 2015 nous permettra de contempler l'avenir avec plus de sérénité. Cela étant dit, c'est précisément dans les moments ou tout semble bloquer qu'il faut le plus réfléchir à des solutions qui ne peuvent pas être celles du passé, même si elles peuvent - et doivent - le prendre en compte. Une réflexion globale en profondeur sur la question industrielle, sur l'Euro, sur le partage de la richesse, sur la transmission s'impose. J'aimerais que nos débats y contribuent modestement.
C'est donc le défi que je lance à ce blog: outre le commentaire de l'actualité, qui me semble toujours nécessaire, de poser quelques jalons, quelques réflexions sur des solutions à des problèmes, qui pourraient servir à ceux qui en 2017 brigueront les suffrages des français. Vaste programme, n'est ce pas ?
Bonne année donc à vous tous, et je compte sur votre participation en 2015.
Descartes
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